La vie avec un enfant autiste

Pour tous les parents, élever son enfant est un défi. Il y en a des plus turbulents que d’autres, des plus créatifs, des plus calmes. Si vous avez de la chance, toute votre marmaille sera en pleine santé et dans la norme.

Ce n’est pas ce qui nous est arrivé. Notre fils cadet, Samaël, 6 ans, est autiste. Nous avons été chanceux dans notre malchance, il est très fonctionnel, c’est une tronche à l’école, il est plus intelligent que la moyenne et il est pétillant de vie! En plus de son trouble autistique il est aussi diagnostiqué TDAH, mais c’est le moindre de nos soucis, puisque je le suis probablement, et … je pense que je m’en suis très bien sortie dans la vie!

Samaël est mon rayon de soleil et tous les jours il nous fait rire, il nous fait s’émerveiller et j’adore voir notre monde à travers ses yeux. Les autistes ne pensent pas comme nous, mais ils sont très intelligents et vifs.

Par moments, on voit comment son cerveau analyse les choses différemment de nous. On lui pose des questions et souvent ses réponses ne sont pas du tout ce à quoi on s’attendait, mais en même temps, elles sont vraies, drôles et pleines de bon sens. Il arrive que ses répliques nous rappellent sa différence, on perçoit les limites de l’interprétation que son cerveau peut analyser dans nos paroles. Avant, ça nous inquiétait, mais maintenant, on préfère en rire et on s’émerveille quand même de ses réponses si particulières.

C’est pourquoi, de temps à autre, je vais faire des mini-posts sur ces répliques hilarantes, touchantes et parfois bizarres que seul Samaël peut imaginer. Je le fais pour moi, comme souvenir, comme outils pour mesurer ses progrès, mais aussi pour partager avec vous tous ces moments touchants et cocasses.

Je termine donc ce post avec cette brève discussion, que moi et mon conjoint, avont eue avec Sam aujourd’hui.

Vivre avec un enfant autiste : Capsule #1

Papa : Ce soir Samaël, est-ce qu’on va au Kong-Fu?
Samaël : Non, le Kong-Fu c’est juste le mercredi et le vendredi soir Papa!
Papa : Mais aujourd’hui on est mercredi Sam.
Samaël : (Avec un ton de t’es ben nono Papa) Mais non! On est samedi Papa!
Moi : Je pense que Papa est dans les patates!
Samaël : (Avec un ton de t’es ben nounoune Maman) Maman, c’est un humain, il est dans rien du tout!

 

 

Le magnésium, pourquoi c’est bon pour vous?

Je me suis intéressé au magnésium et ses effets parce que ma coach en nutrition, m’avait conseillé de manger un yogourt et une quinzaine d’amandes, comme collation du soir, pour favoriser le sommeil. Elle m’assura que le magnésium contenu dans ces aliments allait m’aider à mieux dormir. C’est vrai, ça marche! Depuis, j’essaye de manger plus d’amandes et d’épinards. Comme je suis curieuse, j’ai poussé ma recherche un peu plus loin, voilà ce que j’ai trouvé.

Le magnésium est un élément important pour le bon fonctionnement de l’organisme. Il est important d’en ingérer une quantité suffisante. Le corps ne peut pas produire cette substance. Il doit donc le trouver dans les aliments.

Les trois fonctions principales du magnésium.

Source de carburant

Le magnésium est utilisé dans la production d’ATP (adénosine tri-phosphate). C’est l’unité fondamentale de l’énergie. L’ATP est ce qui permet la contraction de la fibre musculaire, la synthèse des protéines, la reproduction cellulaire et le transport de substances entre les barrières des cellules.

Protecteur de l’ADN

Le magnésium est ce qui permet de garder l’ADN stable et de le protéger contre les mutations. Il est un grand facteur de réparation de l’ADN. Quand le taux de magnésium est bas, la synthèse de l’ADN ralenti, alors la protection et la réparation ne se fait pas efficacement.

Régulateur d’électrolytes

Le magnésium maintien l’homéostasie (capacité de balancer les minéraux dans les cellules), particulièrement le calcium, le potassium et le sel. C’est le taux de magnésium qui permet ainsi les bons échanges entre les membranes des cellules. La balance des électrolytes affecte la conduction des influx nerveux, la contraction musculaire et le rythme cardiaque.

En cas de carence grave

Une carence grave en magnésium est chose très rare, parce qu’il n’est pas évacué du corps en grandes quantités. Toutefois, si une telle carence survient, le corps peut souffrir des maux suivants : des problèmes inflammatoires, des problèmes cardiaques, du diabète de type 2, diverses formes de cancer, de l’ostéoporose, de la haute pression, etc.

Plusieurs facteurs peuvent influencer, à la baisse, le niveau de magnésium. Ils ont beaucoup à voir avec l’alimentation et quelques conditions physique. Ainsi, les gens consommant beaucoup de café, de soda et d’alcool sont plus à risques d’avoir un taux de magnésium faible. Les gens ayant une transpiration extrême, des menstruations très abondantes et un niveau de stress pour une période prolongé sont aussi à risque.

Les avantages d’un taux de magnésium suffisant

Sans parler de carence grave, la plupart des gens de notre société moderne ne consomment pas une assez grande quantité de magnésium. L’augmentation de l’apport en magnésium a démontré une amélioration au niveau de plusieurs problèmes et maladies chez ces personnes. Une amélioration a souvent été vue pour les maladies suivantes :

– L’asthme
– La dépression
– Le diabète de type 2
– La fibromyalgie
– L’arythmie cardiaques
– Les problèmes cardiaques
– Le cholestérol
– La haute pression
– Les migraines
– L’ostéoporose
– Le syndrome prémenstruel
– La pré-éclampsie et éclampsie
– Les problèmes de fatigue ou le manque d’énergie

Les aliments contenants du magnésium

Il est préférable de consommer des produits frais, la plupart des procédés de transformation détruisent le magnésium. Les aliments contenant du magnésium sont : les amandes, les épinards, le yogourt, les noix en général, les légumes feuilles, le tofu, les légumineuses, la mélasse, les patates cuites (avec la pelure), les fines herbes fraîches, la moutarde sèche et la poudre de cacao.

Progression de projet : Couverture d’Ironman (suite)

Je sais que ça m’a pris du temps, il y a trois mois, peut-être même plus, que je n’ai pas travaillé sur ce projet. L’été j’ai souvent moins le goût de crocheter et j’ai plus envie de jardiner et de passer du temps dehors avec les enfants. Mais depuis quelques jours j’ai une frénésie de crochet! J’ai donc passé la dernìère semaine devant la télé, avec mon crochet tunisien et ma multitude de laine, au grand découragement de mon chéri. Eh oui, avec autant de couleurs, il y a énormément de balles de laines qui trainent à côté du divan!

J’en suis maintenant au 80ème rang, il en reste encore 193 à faire…
Voilà donc en image, la progression de ma couverture.

À 60 rangs

À 70 rangs

À 80 rangs

Voilà, c’est tout pour le moment!

Progression de projet : Couverture d’Ironman

Maintenant que les explications du patrons sont terminées, je vais mettre la progression de ma couverture étape par étape. Je vais poster les améliorations à tous les 25 à 50 rangs. Cette couverture fait 160 mailles de large par 274 rangs de haut.

Il est possible qu’il y ait un long délai entre chaque post parce que ça me prend environ 45 minutes à 1 heure pour faire un rang au crochet Tunisien. Vous comprendrez donc que ça prend du temps pour compléter 25 ou 50 rangs.

Voilà donc en photo les étapes de confection d’Ironman.

À 20 rangs : On commence a voir un bout de petit doigt.

À 33 rangs : On peut voir un deuxième doigt.

À 50 rangs : Il y a 3 doigts et la moitié du pouce.

Je pense que ce sera bien joli, et vous?

Assembler le patron d’Ironman et savoir l’utiliser

Comme promis, le post d’aujourd’hui est entièrement dédié à l’assemblage du patron d’Ironman et la façon de le lire.

Pour commencer, vous devez imprimer le patron patroncouverteironman. Une fois le patron imprimé, coupez le de façon à enlever les contours de photoshop et collez les pour que l’image ressemble à ça.

Crochet
Pour la confection de ce projet au crochet, il suffit de savoir faire des mailles serrés, des changements de couleurs et savoir différencier l’endroit de l’endos. Le but de ce post n’était pas de vous apprendre le crochet, mais bien de savoir lire le patron, je ne vous montrerai pas les mailles serrés aujourd’hui, ni les changements de couleurs.

Pour commencer, vous pouvez commencer ce projet dans n’importe quel sens. Moi j’ai placé mon patron de cette façon, comme ça chaque rang prend moins de temps à faire, mais il y en aura plus.

Ce qu’il faut savoir, c’est que chaque carré représente une maille serré. Alors il faut bien observer chaque carré, bien compter pour être sûr d’être rendu à la bonne maille. Ce n’est donc pas compliqué, quand la couleur dans le carré est noire, vous utilisez de la laine noire. Si le carré suivant est rouge foncé, vous faites un changement de couleur pour que la maille soit rouge foncé. Les carrés dans le sens horizontal c’est les mailles et dans le sens vertical c’est le nombre de rangs.

Dans le dessin suivant, j’ai fait un zoom sur une partie du patron pour vous expliquer le sens des rangs. Car au crochet, on travaille sur l’endroit et sur l’envers, donc, sur le patron, il y aura un sens de lecture pour chaque rang. Voilà un exemple :

Donc, vous commencez par faire votre chaine de départ, ensuite, pour commencer le rang 1, vous lisez les mailles du patron de droite à gauche. Donc, dans l’image ci dessus, le rang 1 serait constitué de 1 maille rouge pâle, 1 rouge médium, 2 rouges pâles, 11 rouges médiums, 1 rouge pâle, 9 rouges pales, 2 roses, 3 blanches, 9 noires. Quand un carré contient deux couleurs, vous prenez la couleur qui domine, si les deux couleurs prennent la même portion du carré, choisissez celle qui vous convient. À la fin du premier rang, faites une maille en l’air et tournez votre ouvrage.

Pour les rangs pairs, il faut lire le patron de gauche à droite. Donc dans notre exemple, le rang 2 sera constitué de 9 mailles noires, 2 blanches, 3 roses, 9 rouges pâles, 8 rouges médium, 1 rouge foncée, 3 rouges médium, 3 rouges pâles, 1 rouge moyen, 1 rouge pâle.

Quand vous travaillez les rangs pairs, vous serez sur l’endos du travail. Donc, il est super important de ramener les bouts de fils vers vous quand vous faites les changements de couleurs, sinon de la laine dépassera de l’autre côté et vous devrez les rentrer avec une aiguille pour les cacher.

Voilà, vous savez lire une grille pour le crochet!

Crochet Tunisien

Pour le crochet Tunisien, c’est beaucoup plus simple car tout s’effectue sur l’endroit du travail. Donc le patron se lit toujours de droite à gauche. Comme sur l’image suivante:

Chaque carré est une maille, vous pouvez utiliser le « simple tunisian stitch » ou le « Full tunisian stitch ». Désolé pour les termes en anglais, mais je n’ai pas réussi à trouver les termes en français sur le net. Avec le « simple stitch » les mailles sont plus hautes que larges, ce qui peut légèrement déformer votre couverture. Et c’est la même chose avec l’autre sorte de maille, sauf que cette fois chaque maille est plus large que haute. Il est très difficile de faire quelque chose de vraiment carré avec le crochet tunisien.

J’espère que ce post vous a éclairé sur la façon de lire un graphique pour le crochet. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les demander, j’essayerai d’y répondre au mieux de mes connaissances.

Sur Youtube il y a plein de vidéos qui explique comment bien effectuer les changements de couleurs en cours de rang. Si les changements ne sont pas bien effectués, il y aura des trous dans votre couverture. Voilà celui qui m’a appris à faire les changements de couleur correctement (anglais seulement) : https://www.youtube.com/watch?v=WbupvlYzq_U

Confection d’une couverture d’Ironman de A à Z au crochet Tunisien

Je suis une fan incontesté du film Ironman 3 et de l’acteur Robert Downey Jr, et mon fils adore les super héros! J’ai donc décidé de lui faire une belle surprise et de lui crocheter une belle couverture d’Ironman. Dans les posts qui vont suivre, vous trouverez les étapes à accomplir pour créer un patron à partir d’une photo et la progression de la couverture tous les 5 à 10 rangs.

Donc, pour commencer, j’ai fait une petite recherche google pour trouver des images d’Ironman en pleine action et je suis tombé sur cette photo

Photo originale trouvé sur google image

La suite demande de bien connaître les fonctionnalités d’un logiciel de retouche photo comme Photoshop. Il faut toujours garder en tête le nombre de couleurs qui seront utilisées pour confectionner la couverture. Si j’utilise cette photo telle quelle, ça me prendra une cinquantaine de couleur de laine… ce qui sera très difficile à trouver en boutique et également très compliqué lors de la fabrication de la couverture. Alors je vais simplifier cette image. À la place de l’explosion en arrière plan, j’ai mis le fond tout noir, comme ça Ironman semblera voler dans l’espace. Voilà le résultat ce des changements.

Avec l’élimination de l’arrière plan on diminue de beaucoup le nombre de couleurs à utiliser, mais ce n’est pas suffisant. Le but ici, c’est d’avoir pas plus de 10 ou 12 couleurs et si possible moins que ça. Avec tous les dégradés, ce personnage demanderais au moins 4-5 teintes de rouge, 4-5 teintes de jaune, du gris, du bleu, du blanc, du rose… C’est trop compliqué, ce qu’il faut c’est au maximum 3 teintes de rouge, 3 de jaune, 1 rose, 1 bleu, du blanc et le noir. Ce qui fait un total de 9 couleurs, c’est très acceptable.

Donc, encore une fois il faut transformer la photo pour arriver à ce résultat. Donc, dans photoshop j’ai « enlever » des teintes de couleurs. Là, j’aimerais vous expliquer dans les détails comment j’ai fait, mais j’ai eu un mal fou à y arriver, ça m’a pris des heures! Mes connaissances de Photoshop sont grandes, mais il semble que dans mes cours de graphisme j’ai manqué le bout où le professeur nous montrait comment le faire d’un coup de baguette magique. Alors j’ai fait tous les changements manuellement avec l’outil pinceau et en trafiquant l’opacité et le mode de fusion des couches (layers). Si quelqu’un sais comment s’y prendre autrement, dite le moi, ça me sera très utile. Voilà la photo finale, avec les simplifications de couleurs et l’ajout du logo d’Ironman (que j’ai aussi trouvé sur Google search).

Bon! Notre image est prette. Il est maintenant possible de procéder à la confection du patron. Cette étape n’est vraiment pas compliqué, il s’agit d’appliquer une grille sur la photo. Dans photoshop allez dans Edit, préférences, guides and grids. Ensuite indiquez le nombre de ligne/pouce de votre grille. Par la suite, il suffit d’aller dans View, show Grid. Plus la grille est petite et serré, plus il y aura de détail dans le résultat final. Bien entendu, il y aura aussi plus de mailles à faire, et ce sera plus long et compliqué. De plus, dépendant de la grosseur de la laine, le résultat final risque d’être énorme si la laine est trop grosse. Dans le cas de ma grille, le résultat final sera de 160 mailles sur 270 rangs. Selon mon échantillon, avec ma laine et la grosseur de mon crochet, la couverture sera environ de la grosseur d’un lit simple. J’espère que j’ai raison, si la couverture est trop petite j’ajouterai des petits carrés rouges, jaunes et noirs tout le tour, mais si elle est trop grande… je ne sais pas trop comment je vais m’y prendre.

Si vous voulez voir la grille, ou que vous désirez fabriquer cette couverture pour vous même, voilà mon patron en version PDF. Vous avez le droit de l’utiliser pour des fins personnelles, vous n’avez pas le droit de revendre ce patron ni de le copier. vous pouvez partager sur facebook, pinterest, twitter et vos propres blogs à la condition de me spécifier comme la créatrice de ce patron et mettre un lien vers ce post.
patroncouverteironman

Dans le prochain post, vous trouverez les information sur comment fabriquer ce patron, comment le lire, selon que vous faite du crochet ou du crochet Tunisien. Ce patron peut aussi être utilisé pour faire du point de croix ou du tricot, mais comme je ne fais pas de tricot ni de point de croix, je ne peux pas vous donner les instructions sur comment lire ce patron.

Peindre une mouffette sur une roche

Aujourd’hui la température était idéale pour peindre en plein air. Pas de pluie à l’horizon, la luminosité était parfaite pour bien voir les couleurs, les contrastes et prendre de belles photos. De plus, par une journée pareille, il était impossible de demander à mes enfants de tenir en place dans la maison, alors j’en ai profité pour peindre une belle mouffette sur une roche pendant que j’observais du coin de l’oeil mes deux garçons turbulents qui jouaient dans l’herbe. En plus de vous montrer le résultat de cet atelier en plein air, je vous ai concocté un petit tutoriel!

Pour commencer, il vous faut trouver une roche. De préférence, choisissez une pierre qui est ronde ou ovale, sans encoche, crevasse ou bout pointu. Une fois que vous l’avez trouvé, il faut la laver. Cette étape est très importante pour que la peinture adhère bien et ne pèle pas au bout de quelques jours. Pour laver mes roches, j’utilise du savon à vaisselle et une brosse dure. Le savon va enlever toute trace de graisse et la brosse toutes les particules de terre. Une fois lavée, rincez et assèchez grossièrement votre pierre.

Une fois votre pierre lavé, installez vous confortablement, ayez sous la main votre palette, vos pinceaux, du papier absorbant, un verre d’eau et votre peinture.

Pour un effet réaliste, j’aime travailler avec des photos de références. J’ai donc trouvé sur google des photos de moufettes. Pour pouvoir ajouter plus de détail pour la face, j’ai trouvé une photo où on voit un gros plan de la tête d’une mouffette. Et je prépare aussi mes tubes de couleur, dans ce cas précis, c’est pas trop compliqué, du blanc et du noir.

Pour peindre cette moufette, je vais utiliser des pinceaux bien spécifiques. Deux de ces pinceaux seront grossiers et sans grande importance pour la réussite de ce projet. Ils serviront seulement à appliquer la couleur de fond et dessiner la forme de la tête. Les deux autres pinceaux sont spéciaux. Il y en a un qui est large, avec des poils qui sont courts et d’autres qui sont plus long. Il y a un nom pour ce pinceau, mais je ne m’en rappelle jamais… Il sert à peindre une texture de poils, il permet de peindre plusieurs poils à la fois. L’autre pinceau est très étroit et très long. Une fois trempé dans la peinture, les poils se collent ensemble et cela permet de peindre des lignes très fines.

Voilà on peut commencer à peindre. Pour commencer, avec un pinceau rond je trace une forme de triangle un peu arrondi qui va représenter la tête de l’animal.

L’étape suivante consiste à peindre la totalité de la pierre en noir, mais en gardant nos marques blanches de notre tête de mouffette.

Après, il faut appliquer du gris grossièrement aux endroits qui seront blancs. Quand les poils blancs sont ajoutés par dessus ça fait plus joli que si on les fait directement sur le noir.

Le moment est venu d’ajouter les poils blancs. Avec le pinceaux spécial pour faire des poils, il faut le tremper légèrement dans la peinture blanche qu’on a légèrement dilué avec de l’eau. Une peinture trop épaisse ne s’étalle pas bien sur la surface rugueuse de la pierre. Appliquez la peinture par petits coups de pinceaux légers qui vont dans le même sens que les poils.

Pour un effet plus réussi refaites la même chose avec du noir, mais à la lisière où le poil noir rencontre le poil blanc dans le front de la mouffette. Ça fera l’effet qu’un peu de poil noir se mêle au poils blanc et sera plus réaliste.

Il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses, les détails! Vous vous rappelez le petit pinceau long? Il est temps de l’utiliser.

Avec ce pinceau, vous allez le rouler dans la peinture blanche et avec la pointe vous ferez de tous petits poils tout le tour de la face pour la faire ressortir. C’est également à cette étape qu’il faut faire les yeux et les reflets dans la fourrure. Je ferai peut-être un jour un tutoriel plus détaillé sur le sujet, mais pour le moment je vous montre le résultat.

Avec le pinceau que vous préférez pour faire les poils, faites ensuites de longs poils blancs qui partent de l’arrière et reviennent vers l’avant. Ce sera la queue de la mouffette, comme si elle la portait sur son dos.

Pour ma part, je fais une queue entièrement blanche et par la suite je viens faire une longue bande de noir au milieu après. Une fois la queue terminée ça ressemble à ceci.

Pour finir, je fais deux bandes blanches sur le dos de la moufette, je rajoute quelques poils blancs ici et là pour donner du reflet et du relief et je fais des petits poils blancs pour esquisser le début d’une patte ou d’une cuisse. Libre à vous ensuite de dessiner des petites pattes de mouffette en dessous de la pierre, mais moi je n’ai pas été jusque là. Voilà ma moufette une fois terminée.

Je vous donne un petit bonus! Vous pouvez exposer vos petits animaux de pierre dans votre jardin! Pour celà il faut protéger votre oeuvre contre les intempéries. C’est très simple. J’applique 2 couches de vernis Krylon sur la roche. Vous devez mettre ces deux couches assez épaisses, la roche doit devenir luisante, sans toutefois créer de coulisse. Voilà ma mouffette en train de sécher et l’oeuvre de mon fils de 4 ans à côté.

Une fois vos deux couches appliquées et votre roche complètement sèche, vous pouvez mettre votre roche parmis les plantes de votre jardin!

Pensez à rentrer vos pierres à l’intérieur en hiver. À chaque printemps, avant de les ressortir, appliquez une nouvelle couche de vernis. De cette façon, vos petits compagnons dureront des années! J’ai peint une énorme mouffette à ma tante il y a de cela presque 10 ans et elle la remet encore dehors à chaque année!

 

 

Mon menu santé

Pour qu’un programme d’amincissement fonctionne, il faut consommer moins de calories qu’on en dépense. Depuis le début de ma remise en forme, je ne fais que prendre du poids, parce que je ne me suis pas restreinte à un régime strict. Je viens seulement de me rendre compte que plus je fais de l’exercice, plus j’ai faim et plus mon corps demande de nourriture.

Mon programme d’entraînement fonctionne, j’ai déjà perdu 2 cm du tour de taille et 1 cm au niveau des cuisses. C’est normal je crois, de peser plus, je crée du muscle en m’entraînant et le muscle pèse plus que le gras. Par contre je veux voir une différence sur la balance, alors je vais également contrôler mon alimentation. J’ai trouvé un plan alimentaire dans mes livres de recettes. Une nutritionniste l’avait fait pour moi il y a de celà 2 ans. Je vais recommencer à suivre ses recommandations.

Alors, voilà mon plan alimentaire, je le partage avec vous!

Plan pour Lundi, Mardi, Mercredi

Déjeuner
4-6 blancs d’oeufs et 1 oeuf complet
1 pain de seigle ou Ezekiel
1/3 tasse de fruits des champs
Épinards
1 multi vitamine
1000 mg de vitamine C

Dîner
4 oz de poulet/ dinde haché/ tofu/ sole ou poisson blanc
2 T de salade avec légumes (pas de piments)
2 c. table vinaigrette légère

Souper
4 oz de poulet/ dinde/ bison haché/ ou 3oz de saumon
1 T de légumes verts (Brocoli, asperges, épinards)
1/3 T de riz basmati ou brun
1 capsule d’oméga 3 ou un oeuf oméga 3 cuit dans l’huile d’olive

Collations
– 2 galettes de riz soufflé avec 2c table de beurre d’arachide naturel
– 200 gr de yogourt silhouette avec 1 fruit
– 40 gr d’amandes / arachides / noix grenoble (non salé)
– 1 shake protéines (isolate) avec 1 fruit
– 60 gr fromage allegro 4%
– 225 gr fromage cottage faible en gras

Donc, vous mangez ça le lundi, mardi et mercredi. Vous avez droit à une collation de votre choix parmis la liste 3 fois par jour, soit, entre le déjeuner et dîner, entre le dîner et le souper et le soir avant d’aller vous coucher. J’ai d’autres menus pour les autres jours de la semaines, mais je réserve ça pour une autre fois.

Il se peut que ce programme ne soit pas conçus pour vous, mon entraîneur l’a construit pour moi, avec mes besoins, mon degré d’activité physique et mon groupe sanguin (A+). Il est libre à vous de l’essayer si vous le désirez, il sera plus efficace pour les personnes du même groupe sanguin que moi. Bientôt je vous ajouterai une liste d’aliments bénéfique et non bénéfique pour les personnes A positives. Malheureusement je n’ai pas les informations pour les autres groupes sanguins.

 

Connaître ses limites

Il est important de bien connaître ses limites physiques et morales quand on entreprend un régime et un programme d’entraînement. Vous devez tenir compte de vos restrictions physiques, si vous en avez, de votre âge et de votre était de santé en général.

Prenez moi en exemple. Quand j’avais 16 ou 17 ans, je pouvais parcourir 75 à 100 km de vélo dans une journée. Je n’avais pas de permis de conduire à l’époque, si je voulais aller chez des copines, qui habitaient les villages voisins, j’y allais en vélo. Je parcourrais de longues distances. Maintenant j’ai 31 ans, j’ai eu 2 enfants et je ne fais plus du tout d’activités physiques intenses. Il est tout à fait irréaliste pour moi de parcourir 100 km à vélo demain.

Autre exemple, j’ai développé des troubles de la voûte plantaire dans les deux dernières années. Les spécialistes appellent ça une fascite plantaire. J’ai ce problème aux 2 pieds et je dois porter des orthèses pour éviter d’avoir des douleurs. Comme je commence un programme de course à pied et que je suis au courrant de mon handicap, je dois faire attention de ne pas trop forcer la dose en courant. Mes pieds sont habitués à marcher avec mes orthèses pour de longues périodes, mais l’impact de la course est plutot désagréable et je dois habituer mes pieds peu à peu à ce traitement.

J’ai donc pris la décision de faire du jogging une journée et du vélo la journée suivante. Comme ça je diminue la pression sur mes pieds et je travaille tout de même mon cardio. Tranquillement, mes pieds vont s’endurcir et je vais pouvoir jogger tous les jours à ce moment là.

Donc, si au début, votre état ne vous permet pas de pratiquer les activités désirées, ne vous inquiétez pas, avec un peu de travail et des exercices adaptés vous pourrez améliorer votre état pour parvenir à votre but.

Dans le doute, si vous ne savez pas si une activité physique est adéquate pour vous, si vous avez une condition physique que vous croyez problématique pour votre entraînement, contactez votre médecin, il pourra vous indiquer des exercices plus adaptés à votre situation.

Se donner un but réaliste et des références de départ

Comme je l’ai mentionner hier, je commence à me mettre en forme et à manger mieux afin de perdre du poids. Pour réussir toute bonne résolution, il est préférable de se donner un but réaliste pour affronter la tâche à accomplir. Se donner un but dans le temps permet de bien situer nos progrès et d’évaluer si l’effort est suffisant pour y arriver.

Pour ce qui est de ma perte de poids, j’aimerais perdre 25 livres d’ici 3 mois. Donc, le 26 septembre, je devrais peser 125 livres. C’est beaucoup et en peu de temps, mais je crois que je peux y arriver. Imaginez, je n’ai pas pesé ce poids depuis environ 8 ans!

En plus d’améliorer mon poids et mon apparence, j’aimerais améliorer ma santé en apprenant des recettes santé, mais qui sont tout de même savoureuses. À celà j’ajoute que mon était physique est lamentable et que c’est une priorité pour moi d’améliorer mon cardio et ma force.

Pour se rendre compte de l’amélioration, il faut trouver des critères de départ pour bien visualiser les améliorations physiques, par exemple, le nombre de kilomètres parcourus, le nombre de pas effectués, le nombre de push-up maximum en une minute ou tout simplement les mensurations.

Voici donc les données de départ que j’ai recueillis jusqu’à maintenant et d’autres s’ajouteront au fil du temps, selon les autres améliorations que je souhaite.

Poids : 70 kg (154 livres)
IMC: 24,8% de gras: 36,7

Voici mes mensurations de départ
Tour de poitrine : 96 cm (37 3/4 pouces)
Tour de hanche : 97 cm (38 1/4 pouces)
Tour de taille : 90 cm (35 1/2 pouces)
Tour de cuisse : 59 cm (23 1/4 pouces)
Tour de mollet : 38 cm (15 pouces)
Tour de cou : 33 cm (13 pouces)
Tour de bicep : 30 cm (11 3/4 pouces)

Voilà pour mon corps, voici maintenant mes données de départ pour le cardio. J’ai été faire une petite scéance de jogging. J’ai une montre Smart Health qui possède un podomètre, un odomètre et un moniteur cardiaque, alors je peux enregistrer plein de données sur mes courses. Mon podomètre est réglé pour des foulées de 99 cm, alors il me donne le kilomètrage selon le nombre de foulées que j’ai fait. Pour que le calcul soit exact, j’arrête le podomètre dès que je dois arrêter pour marcher ou faire une pause. Comme mon cardio est vraiment nul pour le moment, je cours 30 secondes, ensuite je marche 2 minutes, je cours 30 secondes, je marche 2 minutes et ainsi de suite. donc vous comprendrez que mes résultats de départs vont être très nuls, car je n’ai que les données des moments ou je cours, les moments où je marche ne sont pas inclus.

Nombre de pas courrus : 764 pas
Kilomètrage parcourru : 0,75 km
Rythme cardiaque moyen : 149 battements par minutes
Capacité cardiaque utilisé : 76%
Temps total avec marche à pied : 20 minutes

Voilà! Je ferai un beau petit tableau pour intégrer tout ça et voir le portrait en un seul coup d’oeil, mais ça attendra demain, pour l’instant, dodo!