Peindre une mouffette sur une roche

Aujourd’hui la température était idéale pour peindre en plein air. Pas de pluie à l’horizon, la luminosité était parfaite pour bien voir les couleurs, les contrastes et prendre de belles photos. De plus, par une journée pareille, il était impossible de demander à mes enfants de tenir en place dans la maison, alors j’en ai profité pour peindre une belle mouffette sur une roche pendant que j’observais du coin de l’oeil mes deux garçons turbulents qui jouaient dans l’herbe. En plus de vous montrer le résultat de cet atelier en plein air, je vous ai concocté un petit tutoriel!

Pour commencer, il vous faut trouver une roche. De préférence, choisissez une pierre qui est ronde ou ovale, sans encoche, crevasse ou bout pointu. Une fois que vous l’avez trouvé, il faut la laver. Cette étape est très importante pour que la peinture adhère bien et ne pèle pas au bout de quelques jours. Pour laver mes roches, j’utilise du savon à vaisselle et une brosse dure. Le savon va enlever toute trace de graisse et la brosse toutes les particules de terre. Une fois lavée, rincez et assèchez grossièrement votre pierre.

Une fois votre pierre lavé, installez vous confortablement, ayez sous la main votre palette, vos pinceaux, du papier absorbant, un verre d’eau et votre peinture.

Pour un effet réaliste, j’aime travailler avec des photos de références. J’ai donc trouvé sur google des photos de moufettes. Pour pouvoir ajouter plus de détail pour la face, j’ai trouvé une photo où on voit un gros plan de la tête d’une mouffette. Et je prépare aussi mes tubes de couleur, dans ce cas précis, c’est pas trop compliqué, du blanc et du noir.

Pour peindre cette moufette, je vais utiliser des pinceaux bien spécifiques. Deux de ces pinceaux seront grossiers et sans grande importance pour la réussite de ce projet. Ils serviront seulement à appliquer la couleur de fond et dessiner la forme de la tête. Les deux autres pinceaux sont spéciaux. Il y en a un qui est large, avec des poils qui sont courts et d’autres qui sont plus long. Il y a un nom pour ce pinceau, mais je ne m’en rappelle jamais… Il sert à peindre une texture de poils, il permet de peindre plusieurs poils à la fois. L’autre pinceau est très étroit et très long. Une fois trempé dans la peinture, les poils se collent ensemble et cela permet de peindre des lignes très fines.

Voilà on peut commencer à peindre. Pour commencer, avec un pinceau rond je trace une forme de triangle un peu arrondi qui va représenter la tête de l’animal.

L’étape suivante consiste à peindre la totalité de la pierre en noir, mais en gardant nos marques blanches de notre tête de mouffette.

Après, il faut appliquer du gris grossièrement aux endroits qui seront blancs. Quand les poils blancs sont ajoutés par dessus ça fait plus joli que si on les fait directement sur le noir.

Le moment est venu d’ajouter les poils blancs. Avec le pinceaux spécial pour faire des poils, il faut le tremper légèrement dans la peinture blanche qu’on a légèrement dilué avec de l’eau. Une peinture trop épaisse ne s’étalle pas bien sur la surface rugueuse de la pierre. Appliquez la peinture par petits coups de pinceaux légers qui vont dans le même sens que les poils.

Pour un effet plus réussi refaites la même chose avec du noir, mais à la lisière où le poil noir rencontre le poil blanc dans le front de la mouffette. Ça fera l’effet qu’un peu de poil noir se mêle au poils blanc et sera plus réaliste.

Il est maintenant temps de passer aux choses sérieuses, les détails! Vous vous rappelez le petit pinceau long? Il est temps de l’utiliser.

Avec ce pinceau, vous allez le rouler dans la peinture blanche et avec la pointe vous ferez de tous petits poils tout le tour de la face pour la faire ressortir. C’est également à cette étape qu’il faut faire les yeux et les reflets dans la fourrure. Je ferai peut-être un jour un tutoriel plus détaillé sur le sujet, mais pour le moment je vous montre le résultat.

Avec le pinceau que vous préférez pour faire les poils, faites ensuites de longs poils blancs qui partent de l’arrière et reviennent vers l’avant. Ce sera la queue de la mouffette, comme si elle la portait sur son dos.

Pour ma part, je fais une queue entièrement blanche et par la suite je viens faire une longue bande de noir au milieu après. Une fois la queue terminée ça ressemble à ceci.

Pour finir, je fais deux bandes blanches sur le dos de la moufette, je rajoute quelques poils blancs ici et là pour donner du reflet et du relief et je fais des petits poils blancs pour esquisser le début d’une patte ou d’une cuisse. Libre à vous ensuite de dessiner des petites pattes de mouffette en dessous de la pierre, mais moi je n’ai pas été jusque là. Voilà ma moufette une fois terminée.

Je vous donne un petit bonus! Vous pouvez exposer vos petits animaux de pierre dans votre jardin! Pour celà il faut protéger votre oeuvre contre les intempéries. C’est très simple. J’applique 2 couches de vernis Krylon sur la roche. Vous devez mettre ces deux couches assez épaisses, la roche doit devenir luisante, sans toutefois créer de coulisse. Voilà ma mouffette en train de sécher et l’oeuvre de mon fils de 4 ans à côté.

Une fois vos deux couches appliquées et votre roche complètement sèche, vous pouvez mettre votre roche parmis les plantes de votre jardin!

Pensez à rentrer vos pierres à l’intérieur en hiver. À chaque printemps, avant de les ressortir, appliquez une nouvelle couche de vernis. De cette façon, vos petits compagnons dureront des années! J’ai peint une énorme mouffette à ma tante il y a de cela presque 10 ans et elle la remet encore dehors à chaque année!

 

 

Crocheter une image de cheval (partie 5)

Et voilà, j’ai enfin terminé mon coussin! En fait, il est terminé depuis 3 bonnes semaines déjà, mais les urgences familliales n’arrêtent pas de se succéder!

Je vous montre donc le restant de la progression et le résultat final!

L’image est terminée, il reste juste à faire une bordure tout le tour.

Et voilà le résultat final!

Voilà mon coussin est terminé!

Dès que j’ai terminé de transcrire le patron au propre, je le partagerai gratuitement avec vous.

 

Crocheter une image de cheval (partie 4)

Désolé du délai entre ce post et le dernier, j’ai eu de petites urgences familliales à régler ces derniers jours. Là c’est presque terminé alors je prend un petit cinq minutes pour vous montrer la progression de mon coussin de cheval.

Vous allez remarquer que les décors derrière le sujet principal change souvent… hihihi! c’est que j’ai crocheté un peu chez moi, un peu en voiture, un peu chez ma maman… Donc la luminosité et les couleurs peuvent varier d’une photo à l’autre à cause des différences d’éclairage.

Donc voilà quelques étapes suplémentaires.

Un petit bout de ventre et l’autre patte arrière.

Voilà les quatres pattes.

Voyage en auto de 4 heures, j’ai eu le temps de terminer le cou.

C’est tout pour le moment, je vous montre la suite la semaine prochaine! Je sens que ce coussin va être superbe dans mon salon!

Crocheter une image de cheval (partie 3)

Me voici, de retour de mon congé de Pâque. Je suis allé, avec toute ma petite famille, chez mes parents. Les enfants se sont amusés comme des petits fous. Moi, j’en ai profité pour faire de l’équitation. Je me suis découvert des muscles qui n’avaient pas servis depuis très longtemps!

J’ai également eu l’occasion de continuer mon coussin de cheval et ça progresse beaucoup plus rapidement que je ne le croyais. Voici des photos!

16 rangs

À ce point-ci j’ai cessé de compter les rangs 🙂

On voit la queue et une patte arrière du cheval

C’est tout pour le moment, mais comme ça va assez rapidement, je devrais avoir de nouvelles photos à vous montrer d’ici peu.

 

Crocheter une image de cheval (partie 2)

J’ai maintenant terminé de transférer le patron sur papier. L’ouvrage aura exactement 90 mailles de large par 60 mailles de haut. Chaque rang comporte une série de changement de couleurs et c’est ces changements qui produiront graduellement l’image.

Je croyais que ça prendrais plus de temps pour crocheter chaque rangé, je n’ai jamais crocheté une image qui contient autant de couleurs. Finalement le résultat final ne sera pas aussi grand que je l’aurais espéré. Ce sera donc un coussin et non un tapis. Je vous montre donc où j’en suis.

Voilà les 4 premiers rangs.

Les 8 premiers rangs.

12 rangs.

Je sais que ça ressemble à rien pour le moment, mais quand j’aurai commencé d’ajouter les couleurs du cheval, vous allez reconnaître l’image.

Encore un peu de patience!

Crocheter une image de cheval

J’adore les projets de longue haleine. Plus le projet est long et difficile à réaliser, plus je suis fière de moi quand je l’ai terminé. J’ai un petit regain de crochet ces dernier temps et je souhaite utiliser les couleurs de laine que j’ai sous la main. J’en ai trop, il faut que je diminue la quantité de laine que j’ai dans mes armoires.

Donc, pour m’aider à utiliser toute cette laine, je vais me fabriquer un coussin, ou un tapis, je ne sais absolument pas quelles dimensions va faire ce nouveau projet. Je vais crocheter une image de cheval. Voilà la photo que j’ai utilisé pour faire mon patron.

Merci à Jasperduckstock pour cette belle image.

Donc, je vais bientôt pouvoir commencer, mais avant, je dois aller acheter une couleur de brun médium (moi qui veux diminuer mon stock de laine lol) et de l’encre pour mon imprimante… J’en ai manqué, et je suis incapable d’imprimer mon patron!

Pour faire mon patron, j’ai utilisé mon ami Photoshop pour modifier la photo et faire ressortir les principales couleurs dont j’aurai besoin. L’image perd beaucoup de détail, mais ce n’est pas grave, avec le tricot, il est très difficile d’incorporer ces détails de toute façon. Voilà ma photo une fois modifié.

C’est un peu comme faire de la peinture à numéro, mais avec de la laine et un crochet. Le blanc sur son dos, va être brun très pâle.

Vous en pensez quoi?

Faire des pots de fleurs avec des bouteilles de plastique

Je suis tombé sur ce petit tutoriel par hasard sur un autre blog, vous pouvez aller voir le post original ici.

Comme il est en anglais, je vous le traduit en français et vous fais la démonstration avec mes propres photos et le résultat final.

Pour commencer, il vous faut une bouteille de plastique, un x-acto, du ruban adhésif gris, une boule de ouate, de la terre et une plante (ou des graines pour en faire pousser une).

La première étape consiste à couper la bouteille en deux comme sur la photo ci-dessous.

Après, vous devez faire un trou dans le bouchon, moi j’ai utilisé un x-acto, mais vous pouvez aussi utiliser un clou et un marteau.

Pour pouvoir remplir la base d’eau, il faut pratiquer une entaille dans le côté de la base. C’est pas super visible sur la photo, mais j’ai pris des milliers de prises de vues et c’est la meilleure que j’ai été capable de faire. C’est ça que ça donne quand je fais mes bricolages à 21 heures le soir… aucune lumière naturelle.

La seconde étape consiste à visser le bouchon sur le haut de la bouteille, ensuite on place le haut à l’envers dans la base et on colle avec le ruban adhésif gris.

Après cette étape vous pouvez décorer votre pot de la façon qui vous convient, avec du tissu, du ruban, du papier, des perles… Tout dépend de votre imagination.

Avant de pouvoir planter votre plante, vous devez placer un matériel absorbant dans le bouchon, comme de la ouate, une corde ou du papier absorbant. Cela aura comme effet d’empêcher la terre de s’écouler dans le bas et aussi d’attirer l’eau dans le compartiment du haut pour humidifier la terre.

Après, il ne reste plus qu’à ajouter la terre, vos plantes et regarder le tout pousser! Voilà les trois pots que je me suis créé. Dans celui de droite il y a les bébés de ma plante arraignée, dans celui du milieu il y a 2 racines d’oignons verts qui me procureront des échalottes à l’année et dans celui de gauche il n’y a rien encore, mais je crois que je vais tenter une expérience avec celui là. J’ai un magnifique limier qui est un peu trop chevelu. Je vais lui couper quelques branches et tenter de les bouturer.